Le 11 février 2005, la France adoptait une loi ambitieuse pour l’inclusion des personnes en situation de handicap, dont l’inclusion scolaire. Vingt ans plus tard, l’école peine toujours à remplir cette mission faute de moyens humains et matériels adaptés.

La FSU-SNUipp entend ouvrir un grand débat public et obtenir du gouvernement les investissements pour enfin réaliser l’école inclusive.

À cette fin, le syndicat majoritaire lance à partir du 20 mars une enquête flash à grande échelle
« L’inclusion, oui ! Mais pas comme ça… ».

Vous avez la parole du 20 au 30 mars :

Aidez-nous à faire le point en participant à notre enquête qui ne prend que 3 minutes !

Affichez le QR code dans votre école et parlez-en à vos collègues !
On compte sur vous !!!

Le lien direct : https://consult-inclusion.fsu-snuipp.fr/

Affiche A4

C’est quoi cette enquête ?
Un questionnaire invite les personnels à exprimer leur niveau de satisfaction concernant les conditions de scolarisation des élèves et leurs conditions de travail et énoncer leurs revendications prioritaires parmi les sept propositions suivantes.
– Créer plus de postes de PE spécialisés
– Ouvrir davantage de places en établissements spécialisés
– Réduire les effectifs dans toutes les classes
– Recruter des AESH formées avec un vrai statut
– Renforcer la formation sur les temps de travail
– Développer les équipes pluriprofessionnelles
– Dégager du temps de concertation

Les constats de l’inclusion :
– un manque de moyens humains criant : les AESH sont une aide très précieuse mais leur nombre n’est pas suffisant et l’on bricole comme on peut en les partageant entre 3 ou 4 élèves, leur formation est encore à développer, et leur précarité ne permet pas toujours la stabilité des équipes. Les Rased sont décimés et les effectifs par classe ne permettent pas, trop souvent, d’inclure les élèves de manière respectueuse.
– un manque de moyens matériels et financiers : l’achat de matériel spécialisé est parfois empêché car très coûteux, les postes nécessaire à une inclusion de qualité ne sont pas créés
– un nivellement par le bas : par exemple, les élèves qui devraient être dans des instituts spécialisés pour être pris en charge dignement sont accueillis en ULIS, et ceux qui devraient être en ULIS sont dans les classes ordinaires. Les listes d’attente s’allongent et se comptent en années
– le manque d’établissements spécialisés favorise la maltraitance de certains enfants qui mériteraient bien mieux que d’être en classe ordinaire avec un nombre important d’autres élèves dans des conditions qui sont inadaptées
– de nombreux personnels (enseignant·es, AESH, ATSEM) subissent une dégradation de leurs conditions de travail et de leur santé mentale et parfois même physique (coups, nécessité de ceinturer un élève en crise, etc)

La FSU-SNUipp alerte : l’inclusion ne peut pas être un simple affichage politique, mais une réalité effective et de qualité pour tous et toutes.
La FSU-SNUipp revendique une inclusion de qualité. Cela nécessite des moyens !

INCLUSION : OUI ! Mais pas comme ça !

INCLUSION : OUI ! Mais pas comme ça !