L’injonction départementale : « ALLEMAND POUR TOUT LE MONDE »
Lors du groupe de travail sur l’enseignement d’une langue vivante (lundi 28 janvier 2008), l’IA adjoint a dit haut et fort : « Je suis enseignant en Alsace, j’ai obligation d’enseigner l’allemand ».
D’après la convention tripartite signée par l’administration en juillet 2007, en 2010 les élèves de grande section devront bénéficier de 3h d’allemand.
C’est pourquoi l’Inspecteur d’Académie a fait de l’enseignement de l’allemand la PRIORITE des PRIORITES. Quid des autres matières.
Sur interventions de l’ensemble des syndicats, l’Inspecteur d’Académie a renoncé a modifié les règles du mouvement.
L’administration a donc pris l’option de former un maximum de collègues.
La procédure proposée est la suivante :
Enquête numérique de la situation dans toutes les écoles du département : nb de vacataires, nb d’enseignants assurant l’allemand.
Les équipes de circonscription prennent contact avec les écoles où il n’y a que des vacataires (dans 1er temps puis avec les autres) pour leur expliquer les enjeux de l’apprentissage de l’enseignement de l’allemand.
On propose un outil à chaque enseignant pour lui permettre de se positionner par rapport à ses compétences en langue,
Une formation sera proposée à l’équipe en fonction du niveau de chacun.
La question se pose de l’obligation de participer à cette formation.
L’IA adjoint a répondu : « Je crois à la vertu de l’obligation ».
Il y a longtemps que les représentants du personnel réclament pour le département des moyens en postes pour permettre de mettre en place non seulement un enseigenement de qualité pour les langues vivantes mais aussi :
pour diminuer le nombre d’élèves par classe
pour pouvoir travailler en équipe (passage à 24h d’enseignement + 3h de concertation dans un 1er temps)
pour avoir des enseignants supplémentaires dans chaque école
pour augmenter le temps de décharge de direction
pour augmenter le nombre d’enfants de 2 ans scolarisés
pour développer les RASED
pour l’intégration des élèves handicapés